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Généralités sur les mauvaises herbes (adventices)


Définition de la malherbologie

La malherbologie c’est l’ensemble des disciplines liées à la connaissance des mauvaises herbes ainsi que les moyens et les méthodes utilisées pour les combattre (botanique, phytotechnie, phytopharmacie et protection des cultures) 

Définition d’une mauvaise herbe

Les mauvaises herbes sont des plantes qui poussent au mauvais endroit

a) sens botanique : adventice du sens latin adventicus qui veut dire étranger venue de l’extérieure, c’est-à-dire introduit de l’extérieure involontairement

b) sens agronomique : Plante herbacée, semi – ligneuse ou ligneuse dont la présence est indésirable par l’homme. Elle est dite mauvaise herbe dès qu’elle se trouve en concurrence avec la plante cultivée

Biologie des mauvaises herbes

On peut distinguer différents groupes de mauvaises herbes sur la base du mode de vie: les annuelles (d’été ou d’hiver), les bisannuelles et les vivaces.

 Les plantes annuelles: se reproduisent par graines et dont le cycle de vie est inférieur à une année (chénopode blanc, coquelicot, folle-avoine...). Il est important de faire la distinction entre les annuelles d’été et les annuelles d’hiver

a) Les annuelles d’été: germent au printemps et en été, produisent des organes végétatifs, des fleurs et des graines et meurent la même année. Elles poussent très rapidement et produisent beaucoup de graines

b) Les annuelles d’hiver : germent de la fin août début novembre et hivernent à l’état de rosette. Le printemps, elles poussent rapidement, fleurissent, produisent des graines puis meurent à la fin de la saison.

Les bisannuelles : la première année au printemps, elles germent et développent leurs organes végétatifs, passent l’hiver à l’état de rosette. La deuxième année fleurissent, elles produisent des graines et meurent

 Les vivaces : se reproduisent par graines ou par voie végétative (rhizomes, tubercules stolons, tiges souterraines), elles sont difficiles à combattre car elles repoussent année après année. Certaines sont solitaires, se multipliant principalement par graines, mais aussi par racines dispersées. Les vivaces rampantes forment de grandes colonies à partir de réseaux de racines ou de rhizomes (chardon, liserons, chiendent,...)

Nuisibilité des adventices

La nuisibilité des mauvaises-herbes dans une culture est liée principalement à leurs effets négatifs sur la croissance et le développement des plantes cultivées. Le concept de nuisibilité englobe deux sortes d'effets

 Nuisibilité due à la flore potentielle

Pour chaque espèce, chacun des organes de multiplication conservés dans le sol à l'état de repos végétatif (semences, bulbe,...) donnait un individu à la levée. En effet, ce risque doit être réduit dans les prévisions ; en fait, avec un potentiel semencier de l'ordre de 4000 semences viables par mètre carré et si l'on admet que les levées au champ représentent généralement entre 5% et 10% du nombre de semences enfouies, les infestations prévisibles d'une culture représentent 200 à 400 adventices par mètre carré.

Nuisibilité due à la flore réelle

Dans des conditions d'offre environnementale définies, chaque espèce adventice possède une nuisibilité spécifique. La nuisibilité due à la flore réelle apparait avec la culture au cours de son cycle, elle est qualifiée de primaire Cette nuisibilité agit de deux manières; direct et indirect



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